Avec presque 3 ans de retard, une étude arrive enfin pour remettre à sa place celle de l’université de Portland concernant la Vape et le fameux Formaldéhyde.
En effet, si vous vous rappelez bien, l’étude de l’université de Portland sur la cigarette électronique et ses effets potentiellement dangereux avait fait beaucoup de bruit à l’époque. C’était en début d’année 2015 et tous les journaux s’étaient empressés de relayer le sujet avec comme gros titre : « La cigarette électronique 5 à 15 fois plus cancérigène que la cigarette traditionnelle », et l’accusé étant le Formaldéhyde. D’après cette étude, le taux de Formaldéhyde était 5 à 15 fois plus présent dans la fumée de la cigarette électronique que dans le tabac lui même, mais ce qu’elle ne nous disait pas, c’était les conditions dans lesquels étaient effectués ces tests.
Mais dernièrement, le 31 Août 2017 plus précisément, le chercheur Grec Farsalinos et son équipe ont décidé de reproduire les tests précédemment effectués par Jensen, mais cette fois-ci dans des conditions plus réelles. Les conclusions ne sont pas du tous les mêmes :
- Le Formaldéhyde est produit par une dégradation thermique du clearomiseur de la cigarette électronique.
- Ce sont les « Dry Hits » qui augmente le taux de Formaldéhyde, mais ils provoquent aussi une fumée sèche et extrêmement désagréable pour les utilisateurs
- Si nous vapons de façon réaliste, le taux de Formaldéhyde est inférieur à celui du tabac, à l’inverse, utiliser dans des conditions irréalistes de Dry Hits, le taux de Formaldéhyde est supérieur au tabac.
Vous l’aurez bien compris, une machine qui fume ne ressent pas le e-liquide, et donc sera incapable de détecter un dry hit, cette sensation de brûler très désagréable que personne n’aime. Le Dry Hit est un phénomène exceptionnel dans la cigarette électronique puisqu’il résulte d’une surchauffe de votre coton et de votre résistance, soit car votre coton n’est pas suffisamment imbibé en e-liquide, soit à cause d’une utilisation excessive (d’où les résultats sur une machine). On fume alors du coton brulé mélangé à votre résistance, ce qui n’est clairement pas vapable du tout.
Les tests effectués il y a presque 3 ans avaient été effectués à 3,2 Volts et 5,0 Volts sur du matériel d’époque, à savoir un clearomiseur très simple CE4. A 3,2 Volts, il n’y avait aucun problème notable relevé dans la fumée de la cigarette électronique, c’était même plutôt positif. En revanche à 5,0 Volts, le taux de Formaldéhyde explosait tous les records. Au vu des améliorations grandissantes dans le monde de la vape, que ce soit au niveau des batteries de plus en plus perfectionnées, qu’au niveau des clearomiseurs & résistances de bien meilleurs qualités maintenant, nous avons de moins en moins à craindre le risque de Dry Hit … Tant mieux ! Pensez simplement à bien changer votre résistance dans les temps conseillés par vos revendeurs, c’est très important !
Ce qu’il faut donc retenir de cette étude c’est que dans de bonne condition d’utilisation, la vape reste moins nocive que le tabac, alors n’hésitez pas à faire un tour sur notre boutique en ligne www.vap-access.com !
Source (en anglais): http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691517305033?via%3Dihub